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VELVET UNDERGROUND

Publié le 28 Juillet 2016 par George-Alain Duriot

Dès que je pense, il me tarde, c’est une alerte. Alors , avant même de le prononcer, je suis à peu près certain que quelque chose s’opposera à cette idée de l’aller mieux en mettant sur mon chemin des parachutes de plomb qui me feront entrer dans une nouvelle phase de doutes et de réalités satisfaites que ces doutes lui font la part belle.

Alors je me contente de signes et de petits allé mieux dans ce labyrinthe dans lequel Ariane a depuis longtemps laisser sa bobine pourrir dans un coin obscur.

Penser aux Dieux et se croire abandonné de ceux-là est une prétention qui ne m’aide pas plus à tenir qu’un lampadaire au bout d’une allée imaginaire dans une ville désertée par des corps attirés par le salaire d’une vie meilleure.

Mais l’argent brûle autant les doigts que les yeux. Stephen m’a appelé, cela faisait longtemps, cette fois il a bien fait son deuil provoqué par le départ de Dan à Seattle. Il me parle de se retrouver, mais la formation Stan Allen n’a jamais eu d’opportunité que celle dont Stephen en fit un portrait de son illusoire projection qu’un tel groupe pouvait encore exister aujourd’hui. Nous avions les mêmes goûts tous les trois pour tous les musiciens qui ont constitué le Velvet Underground ainsi que pour les groupes phares de cette époque révolue maintenant. On aurait pu dire le New-York Underground. Je parle de Stephen, mais c’est aussi vrai pour moi, Dan ne me répond plus autant que Stephen et je finis les bouteilles de whiskies petit à petit. Quand je reprends la musique, c’est avec Maximilien. Je suis peut-être un wagon, mais j’y prends du plaisir, pas de prise de tête, les rails sont parallèles et le rock aussi simple qu’un trait de lumière rafraîchissante. Je n’ai pas de rêve que celui de suivre la locomotive. Cela me fait du bien, j’ai tellement besoin de ce bien être pas compliqué. Ce n’est pas ma musique, mais j’échappe à mon ego système qui me plonge sans arrêt dans la nostalgie des princes de N.Y . Je suis dans un petit coin pommé de la France terrorisée par les attentats des Fous de Dieu et je vis au calme devant ma rivière. J’entends les grenouilles qui m’appellent la nuit et je vois la lune qui m’accompagne jusque dans mon lit.

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